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SAMAYA X THOMAS DELFINO

À LA DECOUVERTE DES LIGNES DU MASSIF DU M’GOUN

 

  
Parti en mars 2023 au Haut-Atlas, avec l’ambition d’avoir un impact carbone minimal, Thomas Delfino nous raconte les moments qui l’ont particulièrement marqué : la beauté des paysages, le terrain de jeu incroyable que représente le massif du M’Goun et les rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres avec les habitants de ces vallées et montages.
 
« Ça faisait un moment que j’avais envie de vivre des aventures dans des environnements sauvages et si possible exotiques, en dehors de mon cadre habituel dans les Alpes, tout en y allant de la manière la plus clean possible. Ma grand-mère m’avait offert un bouquin à Noël sur le Haut-Atlas au Maroc et je me suis tout de suite mis à imaginer des paysages, juste avec la carte sous les yeux, avec d’un côté la neige de la chaîne de montagnes de M’Goun et de l’autre le désert. On est partis de France en train, puis en ferry pour rejoindre Tanger et encore un train pour atteindre Marrakech. Ça marquait déjà le début de notre aventure.
 
Au Haut-Atlas, on avait pour projet de réaliser un documentaire. Pour ça, j’étais accompagné de Cody Cirillo, Matthew Tufts et Evan Rouillard. On a essayé de mettre en avant le fait de descendre des belles faces, tout en ayant un impact carbone le plus bas possible et en échangeant avec les locaux sur ces problématiques environnementales.
 
C’était hyper intéressant de partager notre expérience là-haut avec les habitants du territoire, parce que nous, on voyait les chutes de neige comme un élément de notre terrain de jeu, tandis que les locaux de ce massif les voient comme une véritable ressource en eau, pour leur agriculture, leurs troupeaux et leurs cultures.
 
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’était une de nos descentes dans un village, assez ambitieuse parce qu’on ne savait pas trop dans quoi on s'embarquait. A la montée, on a débouché sur une crête et on ne savait pas ce qui se trouvait derrière. On savait que ça passait plus ou moins car il y avait des villages dans l'autre vallée, mais on ne connaissait rien des conditions de la neige. Finalement notre première vision sur la vallée d'en face était magique, avec la neige super haute et les villages super bas. On a découvert des super beaux couloirs qui descendaient vachement bas. On s’est engagés dedans, on a cheminé un peu parce qu'il y avait pas mal de barres et on a finalement débarqué dans un village où on a eu une rencontre super sympa avec des jeunes. Un très joli moment qui représente bien, aussi, ce que l’on était venus chercher. » 

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